"Pour SonicWall, un futur souhaitable est un futur sécurisé"

Dans un monde hyper connecté où les innovations s’accélèrent, SonicWall anticipe les menaces et accompagne les entreprises dans leur stratégie de cybersécurité. À l’occasion du Tech For Tomorrow 2023, Carlos Lagares et Olivier Magnaud- tous deux Channel Account Director – partagent leur vision d’un futur souhaitable.

Le thème du Tech For Tomorrow 2023 s’intitule : « La tech pour un futur souhaitable ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Carlos Lagares. – Quand on regarde les macros tendances du marché, on constate que l’on va vers un monde hyper connecté avec des ordinateurs, des smartphones, des véhicules mais aussi des objets, des vêtements connectés, notamment grâce à la 5G dont on parle beaucoup. Dans cet univers, il y a une autre réalité plus menaçante, qui est celle de la guerre digitale et des guerres d’influence. Donc pour SonicWall, un futur souhaitable est un futur sécurisé qui permet de prévenir les mauvais usages des technologies.

Olivier Magnaud. – Depuis deux décennies, la tech a bouleversé nos vies, aussi bien professionnelles que personnelles, et ce phénomène s’est accéléré avec le développement du télétravail. En ce moment, l’IA est la technologie la plus populaire mais elle n’a pas encore déployé tous ses pouvoirs. L’autre évolution majeure, c’est le développement de l’informatique quantique qui sera capable de réaliser, en très peu de temps, des calculs jusque-là infaisables. Si elles tombent entre de mauvaises mains, ces technologies peuvent se retourner contre nous. Avec l’informatique quantique par exemple, le système de chiffrement actuel, qui sécurise toutes les transactions financières, pourrait être littéralement casser en un claquement de doigts. Cela signifierait que l’ensemble de notre système financier s’écroulerait. Il faut donc toujours avoir de l’avance sur les cybercriminels.

SonicWall propose une approche globale de la sécurité

En tant qu’entreprise spécialisée dans la cybersécurité, comment SonicWall intervient-elle pour empêcher ce genre de menaces aujourd’hui et dans le futur ?

C. L. – Les technologies évoluent de plus en plus vite et l’important est de savoir qui les contrôle et dans quel but. Notre rôle est d’accompagner ces évolutions et de faire en sorte qu’elles ne se développent pas au détriment de l’humain. Face aux menaces grandissantes, il faut avoir une stratégie de protection sans limites, parce que les attaques arrivent de partout. Sonicwall développe donc un portefeuille complet qui permet d’avoir une approche globale de la sécurité.

Quels sont les piliers de cette approche globale ?

C. L.- C’est tout d’abord de connaître l’inconnu et de rester proactif face à un monde très évolutif. Nous avons donc intégré l’IA et le machine learning afin d’identifier des comportements anormaux et les malwares inconnus, afin d’être capables de s’en défendre en mettant à jour les systèmes de protection. Le deuxième c’est d’avoir une visibilité et un contrôle unifié des systèmes IT installés. Le dernier pilier c’est notre capacité à avoir une approche commerciale disruptive. On sait que la cybersécurité nécessite d’avoir des compétences de plus en plus complexes. Or, aujourd’hui les entreprises ne cherchent plus à administrer en interne, mais à acheter un service de cybersécurité via les MSP. Sonicwall propose donc des solutions les plus automatisées possible, avec une approche de coûts optimisés pour permettre aux clients de maîtriser leurs budgets.

"Aujourd’hui les entreprises ne cherchent plus à administrer en interne, mais à acheter un service de cybersécurité via les MSP" - Carlos Lagares - Channel Account Director

Pour SonicWall, les PME et ETI sont les plus vulnérables

Olivier Magnaud - Channel Account Director.

Comment aidez-vous les partenaires de TD SYNNEX à adopter ces technologies ?
C. L.-
Nous commençons par la pédagogie, car beaucoup de sociétés ne se rendent pas compte des risques qu’elles encourent, en particulier les PME et ETI qui sont les plus vulnérables. Aujourd’hui, SonicWall a plus de 1 million de sondes déployées dans le monde pour détecter les menaces. Nous diffusons par exemple, un rapport biannuel dans lequel nous présentons les nouvelles tendances en matière de cybercriminalité et comment s’en protéger. 

 O.M.- Dans nos économies de plus en plus ouvertes et interconnectées, les entreprises doivent faire très attention au choix de leurs sous-traitants et s’assurer qu’ils sont sensibles aux questions de cybersécurité. On constate que beaucoup d’attaques se font par rebond, via un fournisseur, un free-lance, un contractuel qui n’a pas le niveau de sécurité suffisant. Un hackeur utilise souvent le défaut de sécurité chez le petit prestataire, pour toucher la grande entreprise qui est son client. L’autre sujet sur lequel nous insistons, c’est le cloud. On croit à tort que le cloud est un espace sécurisé. C’est une erreur. Certes, le cloud provider apporte un premier niveau de sécurité, mais il faut y ajouter d’autres couches en fonction des usages et de la sensibilité des données qui y sont hébergées.

À titre personnel, quelle technologie aimeriez-vous inventer pour améliorer la vie des générations futures ?
C. L.- Pour moi, ce serait une technologie invisible et automatisée qui se mettrait au service de l’humain sans le remplacer. En ce moment, il y a beaucoup de battage médiatique autour de l’IA et il me semble important que les gouvernements légifèrent et intègrent l’éthique dans tout ça. Nous devons garder notre libre arbitre.

O. M.-  Je suis d’accord avec Carlos. Aujourd’hui, nous sommes abreuvés de technologies et d’une certaine manière, on a l’impression qu’il faut consommer de la technologie pour exister. Or, aucune technologie aussi puissante soit elle, ne pourra jamais remplacer la sensibilité, ni le vécu d’un être humain. Toutes les technologies ne sont pas bonnes à développer, ni à promouvoir. Dans ce domaine, le maître mot doit être l’éthique.

Par Stéphanie O'Brien

Head of external communication