Trois conseils pour
déconnecter et
profiter vraiment
des vacances

L'été est déjà bien avancé mais il est encore temps de s'accorder le droit de déconnecter. Quelques conseils digital detox pour profiter des vacances d’été et prolonger leurs bienfaits jusqu'à la rentrée.

Chaque année, nous les attendons avec impatience et nous comptons les jours avant le top départ. Ça y est, elles sont enfin là, ces chères vacances d’été, avec leurs lots de petits et grands plaisirs. Sports, farniente, moments en famille et entre amis, la parenthèse estivale nous offre l’occasion de nous retrouver avec les autres et avec nous-mêmes. Se mettre en mode pause, oublier le stress et renouer avec le bien-être et le goût de se laisser vivre…Nous en rêvons tous, mais comment y parvenir lorsque nos smartphones et tablettes sont toujours à portée de main, et que nous avons du mal à les lâcher. 

Selon une étude mondiale de 2023 relayée par le site BDM, nous passons en moyenne 3h46 sur notre téléphone par jour, dont 2h31 sur les réseaux sociaux. Dans ces conditions, il est très tentant de consulter « vite fait » ses mails, par crainte de passer à côté d’une urgence ou d’une info attendue, au risque de succomber au syndrome du FOMO – Fear of missing out (peur de manquer quelque chose, en français).

 

Selon le site juritravail.com, l’évolution vers une connexion permanente des salariés s’est confirmée en 2020, puisque 49% des personnes interrogées indiquaient consulter leurs emails professionnels plusieurs fois par jour pendant leurs congés, contre 42% en 2018. Cette année, une étude Ipsos publiée par Studyrama révèle que 38% des salariés français ont prévu d’emporter leur ordinateur dans leur valise. Or, cette connexion permanente à nos outils de communication, risque bien de nous faire passer à côté de nos vacances et de ses bienfaits réparateurs pour le cerveau. Voici quelques conseils pour arriver à lâcher prise et à profiter pleinement de vos congés et de votre droit à la déconnexion.

Déconnecter en douceur

1/ Limiter plutôt que supprimer
Le principe d’une digital detox n’est pas de se priver totalement de son mobile pendant toute la durée de vos congés, mais plutôt de limiter son usage en fixant quelques règles : ranger le téléphone au moment du coucher ou lors des repas et des activités en groupe. L’autre option consiste à délimiter des zones sans smartphone, cuisine, salle à manger, chambre… Si vous êtes un accro du selfie ou de la photo, pourquoi ne pas prendre un seul appareil par famille pour immortaliser vos sorties. Ainsi, vous ne serez pas tenté de le consulter à tout bout de champ. 

2/ Des fonctionnalités qui nous veulent du bien
Pour nous aider dans notre parcours vers la déconnexion, les constructeurs ont prévu certaines fonctionnalités bienveillantes. Sur Android, la fonction Bien-Être (Paramètres > Bien-être numérique et contrôle parental > Gérer vos données) vous permet de mesurer et de limiter le temps passé sur vos applications.

Sur un iPhone, vous pouvez personnaliser le temps passé et les notifications sur une période de votre choix. Rendez-vous dans les réglages, puis activez la fonction « Temps d’écran », puis « Temps d’arrêt » et sélectionnez la période qui vous convient.

La déconnexion en pleine conscience

3/ Se demander pourquoi ?
Comme greffé à nos mains, le smartphone est devenu un prolongement de nous-mêmes. Nous l’utilisons pour nous distraire, nous informer, photographier, consulter la météo, nos mails et notre messagerie…. Mais aussi par réflexe, sans nécessité particulière. Pour rompre avec cette habitude, qui peut conduire à la dépendance, la journaliste Catherine Price propose dans son livre Lâche ton téléphone ! une astuce toute simple. Il suffit de noter sur un papier cette question : «À quoi souhaites-tu prêter attention ? ». On prend ce petit mot en photo qu’on enregistre comme fond d’écran de blocage. Ainsi, la question s’affiche à chaque fois que l’on veut débloquer son smartphone. Cet exercice de pleine conscience, simple à mettre en œuvre, est le premier pas vers un retour au temps présent et à l’essentiel. 

Par Stéphanie O'Brien

Head of external communication