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PaaS, IaaS et SaaS, quelle est la différence entre ces modèles cloud ?

Découvrez la différence entre PaaS, IaaS et SaaS : les trois principaux modèles du cloud computing. Comparatif clair, exemples et conseils pour bien choisir.

Lawrencia Nguem

Service Communication

01/09/2025

Le cloud computing propose plusieurs modèles de services qui permettent aux entreprises d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure informatique. Les trois principaux sont : PaaS (Platform-as-a-Service), IaaS (Infrastructure-as-a-Service) et SaaS (Software-as-a-Service). Chacun d’eux répond à des besoins spécifiques en matière de développement, de flexibilité et de gestion.

Mais alors, quelle est la différence entre PaaS, IaaS et SaaS ? Comment choisir le bon modèle selon son projet ou sa structure ? Voici un guide simple et efficace pour y voir plus clair.

IaaS, une infrastructure cloud à la demande

Le modèle IaaS fournit une infrastructure virtualisée via le cloud. Il s’agit de serveurs, de réseaux, de systèmes de stockage et parfois même de pare-feux et de load balancers, accessibles à distance. L’entreprise garde le contrôle sur le système d’exploitation, les logiciels installés et la configuration de l’environnement.

C’est la solution la plus flexible et la plus proche d’une infrastructure traditionnelle. Elle s’adresse aux organisations qui ont les ressources internes pour gérer leur architecture mais qui veulent éviter les coûts d’équipement et de maintenance.

Exemples d’IaaS connus : Amazon EC2, Microsoft Azure Virtual Machines, Google Compute Engine.

PaaS, une plateforme prête à l’emploi pour développer

Le PaaS fournit un environnement de développement complet, sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente. Le fournisseur prend en charge les serveurs, les bases de données, les mises à jour et la scalabilité. Le développeur peut se concentrer uniquement sur le code, le test et la mise en production.

Le PaaS est idéal pour les développeurs, les startups ou les équipes DevOps qui veulent gagner du temps et automatiser leurs déploiements.

Exemples de PaaS connus : Google App Engine, Microsoft Azure App Service, Platform.sh

SaaS, une application cloud clé en main

Le SaaS correspond au modèle le plus abouti, l’utilisateur accède à un logiciel prêt à l’emploi, directement depuis un navigateur web. Il ne gère ni infrastructure, ni plateforme, ni mise à jour. Le fournisseur s’occupe de tout.

Ce modèle est très répandu dans les outils métiers : bureautique, CRM, messagerie, gestion de projet, etc. Il s’adresse aux utilisateurs finaux souhaitant accéder à un service rapidement, sans compétence technique.

Exemples de SaaS connus : Google Workspace, Microsoft 365, Dropbox, Salesforce.

Comment choisir entre PaaS, IaaS et SaaS ?

Pour bien comprendre ce qu’apporte le PaaS, il est important de le situer dans la typologie des services cloud. On distingue généralement trois grands modèles :

Le IaaS (Infrastructure-as-a-Service) fournit une infrastructure brute virtualisée : machines virtuelles, réseau, stockage. L’utilisateur doit y installer un système d’exploitation, configurer les couches logicielles et assurer l’exploitation technique. C’est un modèle très flexible, mais qui demande des compétences avancées en administration.

Le PaaS, à l’inverse, propose une plateforme préconfigurée. Il gère l’ensemble des éléments techniques nécessaires à l’exécution d’une application, de l’OS au serveur d’application. L’utilisateur se concentre uniquement sur le code. Il n’a pas à gérer les mises à jour, la sécurité ni la montée en charge.

Le SaaS (Software-as-a-Service) propose une solution applicative clé en main, directement utilisable depuis un navigateur. L’utilisateur n’a accès qu’à l’interface, sans contrôle sur le code ni l’environnement. Exemples typiques : un CRM comme Salesforce ou une suite bureautique comme Microsoft 365.

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