L’infrastructure on-premises fait référence à des systèmes informatiques, des serveurs et des applications installés et gérés directement sur le site de l’entreprise, plutôt que dans un environnement cloud. Dans ce modèle, l’entreprise possède et maintient l’intégralité de son infrastructure informatique, y compris les serveurs, le matériel réseau et les logiciels. Cette approche offre un contrôle total sur les données, les systèmes et les processus, ce qui est essentiel pour certaines organisations, notamment celles qui manipulent des informations sensibles ou qui opèrent dans des secteurs hautement réglementés.
L’un des principaux avantages de l’infrastructure on-premises est la maîtrise totale des aspects de sécurité. Les entreprises peuvent configurer et personnaliser leurs systèmes pour répondre à leurs propres exigences de sécurité et de conformité. Cela est particulièrement important pour les secteurs comme la finance ou la santé, où les réglementations sur la protection des données sont strictes. De plus, la gestion en interne permet un contrôle direct sur les mises à jour et la maintenance des systèmes, évitant ainsi de dépendre de fournisseurs tiers.
Cependant, l’infrastructure on-premises présente également des inconvénients. Elle nécessite des investissements initiaux importants pour l’achat de matériel et des coûts récurrents pour l’entretien et la mise à niveau des équipements. De plus, les systèmes internes peuvent être moins agiles que les solutions cloud, car l’ajustement des capacités (comme l’augmentation du stockage ou de la puissance de calcul) peut être plus lent et plus coûteux.
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Terme utilisé pour décrire des solutions informatiques ou des systèmes qui sont hébergés et gérés directement sur site par l’organisation elle-même, plutôt que d’être déployés dans un environnement cloud public ou privé géré par un tiers.