L’ingénierie sociale est une technique de manipulation psychologique utilisée par les cybercriminels pour inciter les victimes à divulguer des informations confidentielles, comme des mots de passe ou des numéros de carte bancaire. Au lieu d’exploiter une vulnérabilité technique dans un système informatique, l’ingénierie sociale s’appuie sur les failles humaines, en exploitant la confiance, la curiosité ou la peur des utilisateurs pour les tromper.
Les attaques d’ingénierie sociale peuvent prendre différentes formes, comme le phishing, où les attaquants envoient des emails ou des messages qui semblent provenir de sources fiables (banques, entreprises, etc.), ou encore le prétexting, où l’attaquant se fait passer pour une personne légitime afin de recueillir des informations confidentielles. Ces techniques sont particulièrement dangereuses, car elles peuvent contourner les mesures de sécurité les plus avancées en s’appuyant simplement sur la naïveté ou la méconnaissance des utilisateurs.
La prévention de l’ingénierie sociale repose en grande partie sur la formation des utilisateurs. Les entreprises doivent sensibiliser leurs employés aux risques de ces attaques, en leur apprenant à reconnaître les signes d’un message frauduleux ou d’un comportement suspect, et à vérifier l’authenticité des demandes avant de partager des informations sensibles. De plus, la mise en place de politiques de sécurité strictes, comme la double authentification, peut réduire l’impact des tentatives d’ingénierie sociale.
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Contrairement aux techniques traditionnelles de piratage informatique qui se concentrent sur l’exploitation de vulnérabilités techniques, l’ingénierie sociale exploite les faiblesses humaines, telles que la crédulité, la confiance, la curiosité, l’empathie et la désinformation.